A Argelès-Gazost, on prend la D921 en direction de Luz-Saint-Sauveur. Après la centrale électrique de Soulom, on prend à gauche pour entrer dans Villelongue. Dans le centre du village, on tourne à droite vers Ortiac. Il est difficile de stationner dans Ortiac. On peut laisser la voiture sur le côté de la piste qui part à l'est du village (circulation interdite les jours de pluie ou de neige).

La sortie du lac d'Isaby, au loin le pic de Moulata.

Sur cette piste, en quelques minutes, on atteint un virage serré à droite. Sur la gauche un petit sentier descend vers le gave. Une pancarte indique : St Orens. On suit ce sentier qui traverse le gave sur un petit pont. De l'autre côté, un raidillon mène aux ruines de l'abbaye de saint Orens [15 mn]. Après la visite, on reprend le sentier vers l'est. Plus tard, on retrouve le soleil [35 mn] en quittant l'abri des noisetiers. On arrive sur un chemin empierré mais en herbe qui descend dans la vallée du gave d'Isaby où l'on retrouve la piste (photo) [45 mn]. On la prend vers la gauche. En quelques minutes, on arrive à la hauteur de la cascade de Paspich (photo) qui se détache de la verdure du bois. Un peu plus loin, on trouve une micro centrale électrique parfaitement intégrée au paysage. Elle est construite comme les granges avec son toit d'ardoise et des pierres plates sur les pignons. La ligne haute tension est souterraine, seul le bruit de ventilation la dénonce. Maintenant la piste monte plus rapidement. On arrive à un gué maçonné [1 h 45]. Sur la droite, le mur ouvert permet de passer à sec en une grande enjambée. En 25 minutes, on atteint le bout de la piste au point de captage. Le lac est au sud, il suffit de suivre les sentes. Quelques fois, l'herbe est simplement plus claire.

En général on trouve les vaches de l'autre côté du lac. Les jours de forte chaleur, elles prennent des bains de pied. Mais ne montez pas ici pour cette image, elle est disponible sous forme de cartes postales.

Le retour peut se faire par le chemin de l'aller ou par le bois d'Isaby. Dans ce cas, on suit la rive du lac vers sa sortie. De ce côté comme à l'autre extrémité, il est envahi par les joncs. On fait attention, car par endroits la terre est imbibée d'eau. On retrouve la prise d'eau. On cherche une sente dans les rhododendrons en aval pour découvrir une passerelle faite de rondins de bois juste avant une cascade. Pour avoir une idée de la hauteur de chute, on traverse et un peu plus loin, on trouve à droite un accès vers un arbre. Attention, il y a une sacrée marche ! Si on revient par ce côté, la première demi-heure de marche n'est pas balisée. Il faut suivre les traces au sol souvent interrompues. On va en gros vers l'ouest en pente douce. Au bout de 30 minutes on trouve un sentier en meilleur état avec des balises oranges sur les arbres. Puis 10 minutes après on atteint une fourche. On prend à droite pour continuer sur un beau sentier bien tracé en forte pente. En quelques minutes, il permet de rejoindre la piste. Un des arbres est marqué d'un 5 orange. On prend la piste vers la gauche. On peut la suivre jusqu'à Ortiac, mais le chemin est plus court en repassant par les ruines de l'abbaye.