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Lac inférieur de l'Embarrat. |
A Cauterets on prend la direction du pont d'Espagne. On laisse la voiture sur le nouveau parc de stationnement
à péage du pont d'Espagne.
On monte au refuge du plateau du Clot soit par l'ancienne route soit par le GR10 après avoir traversé le Marcadau.
Dans ce cas on a une belle vue sur la cascade derrière le pont d'Espagne. La première partie peut se faire sur l'une
ou l'autre rive du Marcadau. On peut donc partir d'un coté et revenir par l'autre. Sur la rive droite le chemin se fait
en limite de forêt sur une piste en grande partie bitumée. Ce paysage est magnifique, le gave coule sur une pelouse
semée de fleurs. On y trouve vaches et chevaux. Ces derniers vont souvent chercher la tranquillité sur les petites îles
au milieu du gave.
En 50 minutes on atteint le pont du Cayan. On reste (ou on passe) sur la rive droite pour
continuer dans la direction du refuge Wallon. La pente devient un peu plus forte. Au pont d'Estalounque le sentier passe
sur la rive opposée. Peu avant d'arriver au refuge Wallon, on laisse à droite le chemin du lac
d'Arratille. Après 2 heures de marche ce coin est idéal pour prendre un petit peu de repos. Il y a même près du refuge une chapelle.
Le sentier passe au nord de la chapelle. On atteint bientôt une fourche où l'on prend à
droite. Maintenant la pente est assez forte, il reste 444 m de dénivelé pour accéder au premier lac. Face à soi quelque
part sur un rocher un arbuste isolé se détache sur le ciel. Il va servir de repère pour mesurer l'ascension, car bientôt
on le verra par le dessus. On contourne le lac Nère à l'est dans un tas de rochers. Le chemin vers le lac du Pourtet
se fait rapidement et sans difficulté. Une partie du passage près du lac du Pourtet se fait en surplomb de l'eau sur
un chemin assez étroit mais sans danger à la belle saison. La descente se fait vers l'est en suivant la pente et le
ruisseau du Pourtet qui passe de mares en marais et de marais en lacs. Les lacs de l'Embarrat passés, le sentier
s'éloigne du ruisseau puis pénètre dans la forêt. Sans repère de hauteur, la descente sous la sapinière semble ne plus
finir. Les nombreux lacets vont faire dévaler 400 m d'altitude. De retour au bord du gave du Marcadau on revient par
la rive de son choix jusqu'au parc de stationnement.
Après avoir fait plusieurs fois cette balade, il semble plus judicieux de la faire dans l'autre sens. On atteint
plus rapidement le premier lac, ce qui encourage pour les suivants. Après la pause repas il vaut mieux avoir à
descendre plutôt que de devoir continuer l'ascension. Enfin, on profite davantage de la vue vers le
port du Marcadau.
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