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Ruisseau et sentier sous les lacs de Cambalès. |
A Cauterets on prend la direction du pont d'Espagne. On laisse la voiture sur le parc de stationnement
à péage du pont d'Espagne.
Il est possible d'accéder directement aux lacs d'Opale. Cependant le sentier qui les relie passe sur un long pierrier
peu agréable. Il est plus sympathique de monter par les lacs de Cambalès et revenir par les lacs d'Opale. Ceux qui n'aiment
vraiment pas marcher sur des blocs de granit pas forcément stables pourront ainsi se limiter au plus haut des lacs, celui
qui a les reflets opalescents.
On monte au refuge du plateau du Clot soit par l'ancienne route soit par le GR10 après avoir traversé le Marcadau. A
l'auberge, on prend vers l'ouest, un peu sur la droite. Il s'agit de contourner par la droite une colline boisée. On part
sur l'herbe pour trouver rapidement une belle piste qui conduit au pont du Cayan [55 mn]. On le traverse pour
suivre un instant la piste en face avant de prendre un sentier à droite peu après l'entrée dans la forêt. La pente devient
un peu plus forte. Au pont d'Estalounque [1 h 20] le sentier passe sur la rive opposée. A la fontaine des
espagnols, [1 h 40] un filet d'eau coule sur les pierres lisses. Dix minutes plus tard, on arrive au Pla de
la Gole où l'on laisse de coté le sentier du lac d'Arratille. Des pancartes jaunes confirment le chemin au bord de la
terrasse du refuge Wallon [2 h]. Le sentier passe au nord de la chapelle puis prend un peu d'altitude sous
quelques résineux. On atteint une fourche équipée de pancartes où l'on prend à gauche en franchissant le ruisseau
[2 h 30]. Cinq minutes plus tard, on traverse un gave juste en aval d'une cascade. Le sentier est toujours bien
marqué au sol. Au SE, la vue est superbe sur le Pla de la Gole et les montagnes qui l'entourent. On atteint un clot où
serpente une rivière qu'on traverse un peu plus loin [3 h 10]. Le sentier prend encore de l'altitude avant de
franchir 10 minutes plus tard une autre rivière. Il est toujours bien visible et cairné. D'un seul coup, on découvre sur
la droite les premiers petits lacs. Quelques minutes de plus suffisent pour arriver au plus grand des lacs de Cambalès
[3 h 30] dominé plus loin au SO par le pic de Cambalès. On traverse son déversoir et commence son
contournement par la gauche. En montant, on trouve un nouveau lac tout en longueur sur la gauche. Des cairns sont aussi
présents sur cette partie moins fréquentée. On les suit dans un petit ravin vers le SE. Si la lumière est bonne, on voit
immédiatement d'où vient le nom des lacs d'Opale. Le lac supérieur est le plus beau. Sa couleur tranche franchement avec
la grisaille de sa rive sud, cône d'éboulis descendant du pic Arraillous. Il ne reste maintenant plus qu'à descendre pour
le retour. On reste sur la rive nord où l'herbe parvient à pousser malgré l'abondance minérale. On quitte le lac pour un
vaste pierrier, le chemin y est balisé par des cairns. Il se passe peu de temps avant de voir le second lac qu'on
contourne par la droite. On continue en descendant dans un ravin toujours sur les cailloux. Le troisième lac n'est pas loin.
Celui ci est minuscule. On traverse son déversoir et continue sur un sentier maintenant moins minéral. Un quart d'heure
plus tard [4 h 20], on retrouve le sentier principal. Pour rentrer, c'est à droite.
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